5 mai 2015 à 18:50
Aulas en remet une couche
Il y avait du beau monde ce mardi après-midi sur le site du Montout à Décines, où se construit le Grand Stade de l’Olympique Lyonnais. Joueurs de l’équipe masculine, joueuses de la section féminine, membres du staff et de l’encadrement du club rhodanien, dirigeants de Hyundai, ou bien encore de RFM... Ils étaient tous là pour assister à la cérémonie de remise des clés des nouvelles voitures Hyundai des joueurs de l’OL. Bien évidemment, Jean-Michel Aulas était là, jouant les maîtres de cérémonie pour lancer la fête, avant de se rapprocher de la poignée de journalistes suivant Lyon au quotidien et conviés à l’évènement pour improviser un point presse.
Et forcément, l’homme fort de la formation septuple championne de France n’a pu échapper aux questions sur la polémique face à la Ligue de Football Professionnel et Frédéric Thiriez, coupables selon lui d’un vice de forme dans la réduction des sanctions de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet. Et le moins que l’on puisse, c’est que malgré l’impact déjà suscité par les questions posées par JMA, ce dernier n’a aucunement l’intention de faire machine arrière pour calmer le jeu, bien au contraire. « J’ai lu des choses qui étaient inexactes. Comme je suis organisé, j’ai des notes précises de tout l’historique. On va avancer, pour définir les choses qui seront à demander au CNOSF. À un moment donné, il faut savoir si les problèmes de forme ont été respectés, à ma connaissance un bureau d’administration n’a pas été convoqué. Sur le fond, il s’agit de savoir si la décision de la Ligue de réduire les sanctions prises par la Commission de discipline de la propre ligue était justifiée. On peut se poser un certain nombre de questions ».
Et de poursuivre, droit dans ses bottes : « On aura l’occasion, sereinement, de pouvoir exprimer les choses. Il ne s’agit pas d’un problème de points au classement, mais d’équité et d’éthique. Diminuer des sanctions parce que des clubs ont abandonné leur plan de boycotter certains médias m’étonne ». Allant au feu, Aulas ne fera pas machine arrière, loin de là, et envisage même l’hypothèse d’un départ de son siège au Conseil d’Administration la Ligue, si la demande lui est formulée : « Si on me demande de quitter mon poste, je n’aurai pas de difficultés à rejoindre d’autres comités et d’autres institutions. Je participe déjà au comité stratégique des clubs de la FIFA, je suis au board de l’ECA. Si on me demande de partir de la Ligue pour rejoindre des gens référents sur le plan européen ou mondial, pas de problème. Mais je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt du football français ». Reste à savoir si toute cette polémique l’est aussi...
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